NATASCHA KAMPUSCH


En 1998, Natascha Kampusch, âgée de 10 ans à l’époque, a été enlevé dans une camionnette blanche sur son chemin de l’école.

Wolfgang Priklopil l’a enfermée dans une minuscule pièce de 5 mètres carrés, sans fenêtre. Cette cave était insonorisée sous sa maison. La porte a été faite d’acier et béton très soigneusement cachée.

Les six premiers mois de sa captivité, Natascha n’a pas été autorisé à quitter le petit, humide, sous-sol sombre. Elle a perdu toute notion du temps et n’a jamais vu la lumière du jour. Après un long moment, elle a été autorisée à monter à l’étage avec son ravisseur.

Natascha nettoyait la maison. Il la battait quand elle laissait une empreinte. Il lui faisait porter un sac en plastique sur ses cheveux, et finalement lui a rasé la tête. Pendant huit ans, Natascha a été battu, affamé, et gardée à moitié nue.
Puis, un jour, Priklopil a fait l’erreur de laisser Natascha aspirer sa voiture.

Alors qu’il était au téléphone, Natascha a couru, aussi vite qu’elle le pouvait, sans aucune idée de l’endroit où elle était. Elle a trouvé une maison, frappé à la porte et a crié «Je suis Natascha Kampusch! », En supposant que les gens seraient à la recherche d’elle.

Au moment de son évasion, Natascha avait 18 ans,
En 2010, elle a publié un livre, 3096 Jours, qui a également été transcrit dans un film. Il a fallu attendre 2013, pour que Natascha admette que Priklopil l’avait violé plusieurs fois

La première policière à s’adresser à la jeune victime après son évasion s’est dite étonnée par l’« intelligence » et le « vocabulaire » de la jeune femme. Après deux ans de captivité, son ravisseur lui avait acheté des livres, des journaux et une radio à des fins éducatives. Přiklopil, sachant qu’il était recherché par la police, s’est suicidé en se jetant sous un train de banlieue près de la gare de Praterstern à Vienne.

Il avait apparemment prévenu Natascha Kampusch de son suicide en lui disant : « On ne m'attrapera jamais vivant ». Dans son autobiographie, Kampusch écrit avoir déclaré à son ravisseur quelques mois avant son évasion que l'un d'entre eux ne sortirait pas vivant de la situation créée.

Dans sa déclaration officielle devant la presse, Natascha Kampusch a dit : 
« Je n’ai pas envie de répondre à des questions sur des détails personnels ou intimes ».

La presse autrichienne a spéculé sur la possibilité que Natascha Kampusch souffre du syndrome de Stockholm à la suite de sa captivité. Elle a indiqué qu’elle était attristée par la mort de son ravisseur, en dépit du fait que celui-ci l’avait retenue prisonnière pendant huit ans. Selon la police, elle aurait même allumé une bougie dédiée à sa mémoire à la morgue.

Elle a néanmoins démenti l’idée du syndrome et a décrit son ravisseur comme « criminel ». Dans son autobiographie elle explique pourquoi le syndrome ne s'applique pas à son cas. Elle décrit la relation qu'elle a eue avec Přiklopil, comment elle a dû accepter certains compromis tout en protégeant son moi intérieur. Elle explique la nécessité devant laquelle elle s'est trouvée de pardonner certains des actes de son ravisseur.

Commentaires

  1. Yike comment c'est possible que pendant 8 ans tu te disent " j'ai enfermer une gamine chez moi tout va bien " accepter de vivre quotiennement comme ça , heuresement la gamine s'en est sortit en vie

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